Chanson Irlandaise - 1
Voici une traduction, la mienne, des paroles ca ne sera pas de la grande poésie, mais
au moins vous en comprendrez le sens :
"He bien, Content de te trouver jeune Willie McBRide,
puis-je m'asseoir auprès de ta tombe?
Que je me repose sous ce chaud soleil d'été.
J'ai marché tout le jour et suis maintenant épuisé.
Et je vois que tu n'avais que 19 ans
Lorsque tu as rejoins l'hécatombe de 1916...
Oh! J'espère que ta mort fut rapide
et j'espère qu'elle fut propre.
Ô Willie McBride, était-ce lent et cruel?
Les tambours ont-ils résonné lentement?
et les fifres sonné gravement (humblement)?
Ont-ils joué la marche funèbre tandis qu'ils t'abaissaient (cercueil)?
L'harmonie a-t-elle joué le Last Post (sonnerie aux morts jouée au Royaume-Uni et en Belgique)?
Les cornemuses ont-elles repris The Flowers of the Forest (hymne traditionnel Ecossais joué lors de la mort d'un jeune enfant)?
Et as-tu laissé une femme ou une amoureuse au pays?
Ton souvenir est-il gravé dans un coeur fidèle?
Et bien que mort en 1916
Pour ce coeur fidèle tu auras toujours 19 ans
Ou bien étais-tu un étranger sans même un nom
A jamais prisonnier d'un vieux morceau de verre
Sur une vieille photographie déchirée, abimée, tachée
Et jaunie dans un cadre de cuir marron.
{Refrain}
Le soleil illumine ces verts champs de France
Le vent chaud souffle doucement et les rouges coquelicots dansent
Les tranchées ont depuis longtemps disparu sous les labours
Plus de gaz ni barbelés, plus d'armes tirant à présent
Mais ici dans dans ce cimetière semblable à un No Man's Land
L'infinité de Croix blanches sont les témoins muets
De l'indifférence dont l'homme peut faire preuve envers son prochain
Et de cette génération entière charcutée et damnée.
{Refrain}
Je ne peux m'empêcher de t'interroger, ô Willie McBride
Tout ceux qui reposent ici savent-ils pourquoi ils sont morts?
Les as-tu vraiment crus quand ils invoquaient "La Cause"?
Croyais-tu vraiment que cette guerre ferait cesser les guerres?
Pourtant souffrance, peine, gloire et honte,
les meurtres et le morts ont existé pour rien...
Oh, Willie McBride, tout cela est encore survenu,
Et encore,
Et encore,
Et encore,
Et encore...